A vol d’oiseau, Saint-Malo est à 20 km à peine ; jusqu’ici la Bretagne maritime entre dans les terres. Les chalands du port en ont longtemps témoigné, et quelques Doris colorés évoquent aujourd’hui encore l’épopée de Terres Neuves. Le vieux pont de Lanvallay marque une transition. En aval, les goélands, les espaces ouverts de la plaine de Taden et de Chantoiseau rappellent le domaine maritime ; en amont, la Rance est plus resserrée, place aux martins pêcheurs et aux peupliers. Une soixantaine de mètres en contre haut, s’étend la ville mais aussi le plateau, les terres, les fermes et villages, avec vue sur les clochers de Dinan.
Lanvallay. Pour présenter cette petite ville et sa campagne, traversons-les. Imaginons que l’on souhaite rejoindre Dinan à pied. Plusieurs itinéraires splendides le permettent en effet, en voici trois.

Depuis la forêt de Coëtquen, en limite Est de la commune, la descente vers la Rance peut être assez lente. D’abord Saint-Solen, village imposant et festif. De là, on peut traverser la campagne en suivant de loin le ruisseau du Gué Parfond, qui a choisi de bifurquer vers le Nord. Puis, on arrive à Saint-Piat : qui offre à Chantoiseau l’un des plus beaux accès à La Rance. Dinan est proche, quelques méandres en amont : une remontée au saut à la puce pour une vue lointaine vers le Nord. Puis Landeboulou, entre châteaux et pigeonnier, et enfin l’anse de la vieille rivière, ancien bras de Rance, aujourd’hui zone humide d’exception. Quelques pas encore… et l’église Saint-Sauveur de Dinan pointe sur l’autre rive, plus de 60 mètres au-dessus.

On peut aussi choisir de venir par le Sud, par Tressaint. Autre village riche de son église romane. D’ici aussi il faut louvoyer entre plateau agricole et bord de Rance pour rejoindre la rue Anne, le pont de Léhon, l’écluse. On pourra bientôt reprendre le chemin de halage en rive droite. Ce devrait être pour l’été 2016.

Enfin, la troisième route part directement du centre bourg. Dans ce « nouveau » bourg, celui que Napoléon III a créé pour succéder au « vieux » bourg, aujourd’hui résidentiel, on découvre les commerces et services, les écoles et le plateau sportif. De la rue des sports justement, la vue s’ouvre à nouveau vers Dinan et mène un peu plus loin au chemin du Mont en Va, chemin de campagne en plein cœur de ville, ou plutôt trait d’union entre ville (Lanvallay) et ville (Dinan).

Rive gauche, Dinan, cité médiévale exceptionnelle. Rive droite, Lanvallay, offre le recul, les vues, le repos champêtre, le complément rural et ses villages de pierre. Les deux villes se rejoignent au port, site remarquable et commun.

Toute cette attractivité vaut pour l’habitant, le promeneur, le touriste. Et bien sûr aussi pour le porteur de projet. Accueillir ici une usine de production de gavottes, crêpe dentelle fabriquée selon un procédé unique au monde, prend beaucoup de sens. Lanvallay est désormais avec Taden dépositaire de cet emblème de Pays, levier pour de nouvelles aventures. Notre territoire si varié est en effet le socle d’un potentiel et d’un dynamisme forts. Commerces de proximité, équipements en cœur de bourg (14 classes en maternelle et élémentaire), plus de 40 associations, près de 150 entreprises, le tout à 10 minutes de la quatre voies soit 40 minutes de Rennes (une heure en bus) ; et 20 minutes des remparts de Saint-Malo (à peine plus en bus). Costarmoricaine totalement, Lanvallay est aussi pleinement ouverte vers l’Ille-et-Vilaine.

Seconde commune du Pays de Dinan par sa démographie, Lanvallay joue ce rôle particulier de jonction entre notre Communauté d’Agglomération et le pays de Saint-Malo.

Vous connaissez déjà ce plateau, cette vallée, cette ville et ces villages, ce potentiel ; ou vous viendrez les découvrir bientôt. Arpentez aussi ce site internet où vous trouverez, nous l’espérons, les infos pratiques et les documents dont vous avez besoin. Vous pourrez également ici vous adresser aux élus et aux services municipaux, nous sommes à votre disposition.

A bientôt sur la commune.

Pour l’équipe municipale, Bruno Ricard, maire de Lanvallay