Depuis l’élection de 2014, la notion de risque s’est invitée à Lanvallay lors de plusieurs événements, mais aussi dans de nombreuses discussions, dans des registres très variés. Par exemple, au quotidien, le risque d’accident sur certains tronçons de voiries appelle de nouvelles approches d’aménagements et de réglementation des vitesses. Les risques liés à l’isolement des personnes sont aussi un sujet important, et les risques de précarité énergétique s’accentuent. Notre dépendance au numérique impose des précautions particulières. La sécheresse 2022 a mis en lumière le risque possible de rupture d’approvisionnement en eau. Depuis un an, des délais voire des ruptures d’approvisionnement mettent sous les projecteurs d’autres types de risques, de l’alimentation à la maintenance. Tous ces risques se trouvent en tout cas toujours au point de rencontre entre des aléas et des vulnérabilités ou « enjeux ».
Mais le DICRIM qui est décliné ici, de par la loi, se cantonne à huit risques particuliers provenant de phénomènes naturels ou technologiques (cf. liste p. 7). Ces huit-là sont-ils davantage « majeurs » que les risques évoqués plus haut ? Ce n’est pas certain, mais ils occupent une place à part : les pages qui suivent les développent un par un, d’une manière générale et en pointant aussi des spécificités propres à Lanvallay.
Ce DICRIM constitue donc un socle qui facilitera le travail restant à mener sur ces risques : chaînes d’alertes, intervention des services communaux pour ce qui relève de leur compétence, coordination avec les autres acteurs de terrain (gendarmes, pompiers, protection civile, acteurs des solidarités…), avec pourquoi pas la perspective d’organisation d’exercices.
Ce sera le rôle du « plan communal de sauvegarde », second document qui suivra celui-ci. L’ensemble offre l’occasion de nous pencher sur la notion de risque en général, au-delà des huit qui sont abordés dans ces pages : merci aux services de la commune qui apportent leur pierre à cette démarche.